Donald Trump et Emmanuel Macron ont eu ce lundi un entretien téléphonique au cours duquel ils ont abordé le sujet du nucléaire iranien.
«Ils ont discuté des efforts en cours pour empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire et pour mettre fin à son comportement déstabilisateur au Moyen-Orient», a déclaré un porte-parole de la Maison-Blanche.
Plus tôt dans la journée, l’Élysée a annoncé que le conseiller diplomatique d'Emmanuel Macron, Emmanuel Bonne, qui s'était déjà rendu à Téhéran mi-juin, y serait de nouveau mardi et mercredi pour contribuer à «une désescalade».
Rappelons que samedi soir, suite à son entretien téléphonique avec Hassan Rohani, le Président français avait annoncé vouloir «explorer d'ici au 15 juillet les conditions d'une reprise du dialogue avec toutes les parties».
L'Iran menace de s'affranchir d'autres obligations
Le 7 juillet, Téhéran a annoncé qu’à partir de ce jour, l’enrichissement de son uranium dépasserait les 3,67%, soit au-dessus de la limite fixée par l’accord de Vienne. Les responsables iraniens, qui ont donné une conférence de presse, ont également déclaré que Téhéran continuerait à réduire ses engagements tous les 60 jours à moins que les signataires du pacte ne le protègent des sanctions américaines.
Le taux de 5% d'enrichissement de l'uranium que l'Iran aspirerait à atteindre reste encore nettement en deçà des 20% d'avant la conclusion de l'accord de 2015, et bien en dessous aussi des quelque 90% qui conviennent pour une arme nucléaire.
L'Iran avait également menacé à partir de dimanche de reprendre son projet initial de construction d'un réacteur nucléaire à Arak mis en sommeil en vertu de l'accord de Vienne.