À l’été 2018, les enquêteurs de la Société protectrice des animaux (SPA) et de la police ont découvert un appartement du 12e arrondissement de Marseille contenant des restes d’animaux brûlés ou démembrés et d’autres maltraités. Mercredi 3 juillet, la propriétaire de cette «Maison de l’horreur» était jugée devant le tribunal de police de Marseille. Le procureur a requis contre elle une peine de 700 euros d’amende.
Sur sa page Facebook, la SPA avait à l’époque indiqué avoir trouvé «trois chiens enfermés dans des cages non adaptées, des chats livrés à eux-mêmes, vivant dans leurs excréments… Un hérisson en guise d'animal de compagnie pour un enfant… Tous ces animaux étaient sans eau et sans nourriture», ainsi que deux cadavres de chiens calcinés dans une poubelle et une cheminée.
Marseille : pour les chiens et les chats c'était la maison de l'horreur https://t.co/PoCM0Cr8Ur (LaProvence) pic.twitter.com/JWalxz3DjL
— Marseille Live (@MarseilleLive) 21 июля 2018 г.
Le foyer était alors présenté comme une association de protection animale. Une jeune femme de 23 ans, sa propriétaire, avait été interpellée et placée en garde à vue.
Au cours du procès du mercredi 3 juillet, son avocat a décliné tout acte de maltraitance au sens premier du terme et a souligné qu’il s’agissait d’une femme «dépassée».
Le jugement sera rendu le 4 septembre prochain. Cependant, présentes comme parties civiles au procès, la Fondation Brigitte Bardot et la SPA ont d’ores et déjà décidé de faire appel de la décision. Selon le président de la SPA à Marseille «ces réquisitions sont absolument nulles».