Donald Trump a officiellement lancé la campagne pour sa réélection. S’exprimant dans un stade en Floride, l’un des États ayant historiquement joué un rôle crucial dans l’issue des scrutins présidentiels, Trump a principalement parlé à sa base électorale, présente en tongs et shorts kaki, et il a joué tous ses vieux tubes.
Il a ainsi parlé de «fake news», ce qui a conduit la foule à scander «CNN sucks» («CNN craint»), ce qui fut aussi le moment précis où CNN a cessé de diffuser le rassemblement. Il a protesté contre «l’État profond», ou «le marais», qu’il s’est engagé à drainer, même si certaines de ces créatures du marais travaillent actuellement à impliquer les États-Unis dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient, notamment contre l’Iran. Et il s’est attaqué à tous ses rivaux du Parti démocrate, qu’il a qualifiés de «socialistes radicaux».
Qui sont-ils et quelles sont leurs chances contre Trump? Les experts en tout genre qui estimaient en 2016 que Donald Trump ne pourrait jamais battre Hillary Clinton risquent-ils encore de se tromper? Pour faire le point sur l’état des forces politiques en présence, Rachel Marsden reçoit Jean-Éric Branaa, chercheur à l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques et auteur du livre «Et s’il gagnait encore?» (Éditions VA Press) et Gérald Olivier, journaliste, chercheur associé à l’Institut de Prospective et Sécurité en Europe, et rédacteur en chef du blog «France-Amérique».