«Nous étions face à une manifestation non déclarée, sur un axe de circulation majeur à Paris et bloqué, provoquant des gênes importantes pour des dizaines de milliers de personnes», a affirmé M.Castaner lors d'un point presse commentant le gazage brutal des militants écologistes du pont de Sully.
Militants écologistes gazés: pour Christophe Castaner, l'intervention des forces de l'ordre était "parfaitement régulière et légitime" pic.twitter.com/Ocw4EEzsBt
— BFMTV (@BFMTV) 2 juillet 2019
#SputnikVidéo | À #Paris, lors d’une action des militants de @XtinctionRebel, les #CRS ont employé du gaz avant de tenter de les déloger#PontdeSully #ExtinctionRebellion pic.twitter.com/8Yzc0q4GPy
— Sputnik France (@sputnik_fr) 28 juin 2019
«Il y a eu des discussions pendant deux heures avec les manifestants pour leur demander de ne pas rester», «il y a eu le respect des règles avec des sommations puis une intervention», a-t-il fait valoir.
#SputnikVidéo | Les #CRS continuent de gazer des militants @XtinctionRebel à #Paris#PontdeSully #ExtinctionRebellion pic.twitter.com/CAxOwIwEep
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L'intervention était «parfaitement régulière, parfaitement légitime», mais «les modalités m'ont interrogé», a toutefois concédé le ministre, faisant part de ses «doutes», qui l'ont poussé à demander une enquête interne et un rapport au préfet de police.
Le parquet de Paris a ouvert lundi une enquête confiée à l'IGPN, la «police des polices», après cette intervention dont les images, largement partagées sur les réseaux sociaux, ont provoqué un vif émoi. On y voit des policiers aspergeant abondement de gaz lacrymogènes des militants de l'organisation Extinction Rebellion participant pacifiquement à un sit-in.
«L'ordre public doit être respecté partout et quelle que soit la cause que l'on défend même si la cause est noble», a affirmé M.Castaner, qui a renouvelé son soutien aux forces de l'ordre.
«Samedi après samedi, pendant plus de 30 semaines [...] vous avez essuyé des violences» et des «mises en causes odieuses». «Vous avez été investis, exemplaires», a-t-il déclaré en référence aux manifestations des Gilets jaunes lors desquelles de nombreuses critiques ont dénoncé un usage excessif de la force. Mi-juin, l'IGPN avait été saisie de 265 enquêtes judiciaires.
Plus tôt, Marion Cotillard a exprimé son indignation en s’adressant au gouvernement. Elle a exigé des autorités françaises des explications des actes des forces de l’ordre en les qualifiant d’«insoutenables».