22 femmes intentent un procès contre un producteur porno ayant diffusé des vidéos contre leur volonté

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Girls Do Porn, entreprise américaine tournant des films pour adultes, est poursuivie en justice par 22 femmes pour avoir diffusé sur Internet des vidéos réservées à des «collectionneurs privées», relate la chaîne de télévision NBC 7. Les femmes accusent la société de production audiovisuelle de fraude, de coercition et de fausses déclarations.

22 femmes ont attaqué en justice Girls Do Porn, entreprise basée à San Diego aux États-Unis, qui tourne des films pour adultes, pour leur avoir menti sur les conditions du tournage, a indiqué la chaîne de télévision NBC 7.

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La compagnie est accusée de fraude, de coercition et de fausses déclarations, notamment d’avoir dissimulé le fait que les vidéos dans lesquelles les femmes avaient tourné seraient diffusées sur Internet, est-il précisé.

Selon les témoignages des femmes âgées d’entre 18 et 22 ans, les propriétaires de la compagnie Michael Pratt et Matthew Wolfe, ainsi que l’acteur et recruteur Andre Garcia, les ont convaincues de faire l’amour devant la caméra et leur ont promis de ne pas mettre en ligne les vidéos en question.

Les films étaient censés être vendus sous forme de DVD à des «collectionneurs privés» en Australie et en Nouvelle-Zélande, ont-elles affirmé. Cependant, les vidéos ont été volées et diffusées sur des sites gratuits tels que Pornhub et YouPorn.

Girls Do Porn «m'a répété à plusieurs reprises: "Quelles sont les chances qu'une personne de votre entourage se rende dans ce magasin de DVD en Australie et choisisse celui sur lequel vous êtes"», a déclaré une femme à NBC 7.

Certaines femmes ont confié à la chaîne de télévision qu'elles avaient eu des idées de suicide, d'humiliation et d'isolement après qu’elles ont découvert le mensonge.

«J'avais l'impression qu’on m’avait menti. Je me sentais comme si j’avais été abusée. Je me sentais stupide même si je savais que ce n'était pas de ma faute si j'étais tombée dans quelque chose d'aussi bien organisé», a annoncé une autre victime.

Le procès civil doit commencer le 1er juillet, est-il précisé.

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