L'accord conclu entre Moscou et Ankara, en vertu duquel la Russie s’engage à fournir des systèmes de défense antimissile S-400 à la Turquie, prévoit un transfert partiel de technologie, a annoncé samedi 29 juin le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, confirmant les propos tenus par Recep Tayyip Erdogan.
Il a insisté sur le fait que ce transfert serait «partiel».
La Turquie a de son côté estimé qu'il n'y avait pas de remise en cause de l'accord.
«Nous attendons maintenant la phase de livraison, et il n'y a pas de remise en cause de notre accord», a affirmé le Président turc, annonçant qu'il était nécessaire pour son pays que l'accord prévoie une production commune des systèmes et un transfert technologique.
Washington estime que ces armements ne sont pas compatibles avec ceux de l'Otan et sont de nature à menacer le futur chasseur américain F-35.