La «petite guerre» dont parle le Président états-unien dans le cardre d'une potentielle guerre avec l'Iran est «une illusion» qui met la paix en danger, a estimé le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif le 25 juin sur son compte Twitter.
«La petite guerre avec l’Iran est une illusion.»
Misconceptions endanger peace @realDonaldTrump:
— Javad Zarif (@JZarif) June 27, 2019
- Sanctions aren't alternative to war; they ARE war
- "Obliteration"=genocide=war crime
- "Short war" with Iran is an illusion
- Whoever begins war will not be the one ending it
- Negotiations and threats are mutually exclusive
«Les sanctions ne sont pas une alternative à la guerre, elles SONT une guerre», a également lancé Mohammad Javad Zarif, toujours sur son Twitter.
De plus, il a souligné que l’«oblitération» était égale à un génocide, donc à un crime de guerre.
«"Oblitération"= génocide = crime de guerre. Quiconque commence la guerre ne sera pas celui-ci qui la termine», lit-on sur son Twitter.
Le 24 juin, Donald Trump a annoncé avoir signé un décret instaurant de nouvelles sanctions «lourdes» à l’encontre de l’Iran et de son Guide suprême, Ali Khamenei. D’après le Président, ces mesures pourraient rester en vigueur «pendant des années».
Après un nouveau volet de sanctions américaines, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, avait déclaré fin mai que son pays ne cherchait pas à se doter de l’arme nucléaire.
L'Iran a pour sa part annoncé qu’il s’affranchirait à partir du 7 juillet de deux autres de ses engagements dans le cadre de l'accord international sur son programme nucléaire, a rapporté mardi 25 juin l'agence de presse iranienne Fars, citant un haut responsable iranien.
Les tensions sont montées d’un cran entre Washington et Téhéran après la destruction le 20 juin par l’Iran d’un drone américain RQ-4A Global Hawk se trouvant, selon Téhéran, dans son espace aérien, ce que contestent les États-Unis.
Précédemment, Washington avait imputé à l’Iran l’attaque de deux pétroliers dans le golfe d’Oman, non loin du détroit d’Ormuz.