Les épreuves du brevet des collèges, qui devaient avoir lieu jeudi et vendredi, sont reportées au début de semaine prochaine en France métropolitaine en raison de la canicule, a indiqué lundi le ministre de l'Éducation Jean-Michel Blanquer.
La #France connaît actuellement une vague de #chaleur particulièrement remarquable. Déjà deux fois plus nombreuses au cours des 34 dernières années, la fréquence de ces événements devrait doubler d'ici à 2050.
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Le report des épreuves à lundi et mardi prochains a été décidé «pour garantir la sécurité des élèves», a ajouté le ministre lors d'une conférence de presse, précisant que l'ordre des épreuves serait identique au programme original.
«Cette mesure vaut pour la France hexagonale uniquement», a précisé M.Blanquer. «Les convocations vont être rééditées dès demain [mardi 25 juin, ndlr]. L’ordre et le lieu ne changent pas, seule la date sera modifiée».
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En cas d'empêchements majeurs, conséquences de ce calendrier modifié, «certains élèves pourront participer à la session de septembre». Les collégiens d'Outre-mer passeront, eux, les épreuves selon les dates prévues à l'origine, à savoir jeudi et vendredi de cette semaine.
Pour le baccalauréat, le ministre a indiqué qu'il n'y aurait aucun changement car les dernières épreuves écrites se déroulent ce lundi.
Les fortes chaleurs vont s'accentuer. De mercredi à vendredi, la remontée d'une masse d'air saharienne exceptionnellement chaude donnera lieu à des températures au niveau des records mensuels voire absolus. (40°C régulièrement atteints ou dépassés).#VigilanceOrange #canicule pic.twitter.com/Npzfx2lW1X
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Le brevet, dont l'ancêtre (le BEPC) a été créé en 1947, est un diplôme qui atteste des connaissances et compétences acquises en fin de collège, à l'issue de la classe de troisième, selon l'intitulé du ministère de l'Éducation, rappelle l’AFP. Passé par des adolescents qui ont pour la plupart 14 ou 15 ans, il se situe donc peu avant la fin de la scolarité obligatoire (16 ans en France), et concerne quelque 800.000 adolescents.
La vague de chaleur, qui traverse la France cette semaine, est d'une précocité inédite et pousse les pouvoirs publics au branle-bas de combat face aux risques sanitaires.