Selon le journal, il s'agit d'un contrôle «à la loupe» et très pointilleux de tous les revenus perçus ces dernières années par l'ancien dirigeant, et une notification lui a été envoyée, ainsi qu'à son épouse, écrit Reuters.
Un des avocats français de Carlos Ghosn, François Zimeray, contacté par Reuters, a dit ne pas en être informé.
Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, avait annoncé au début du mois que l'Etat, actionnaire de Renault, transmettrait à la justice tous les éléments relatifs aux faits mis au jour par un audit interne et qu'il y aurait une plainte.
Le Conseil d'administration du constructeur automobile avait annoncé que cet audit mettait en cause la gestion d'une filiale néerlandaise de Renault-Nissan, RNBV, et des dépenses engagées par cette société à hauteur de 11 millions d'euros.
Une enquête préliminaire a par ailleurs déjà été ouverte le 31 mai par le parquet national financier (PNF) sur des contrats passés par l'ancienne ministre et ex-députée européenne Rachida Dati et par le spécialiste des questions de sécurité Alain Bauer avec l’alliance Renault-Nissan.
La justice japonaise accuse pour sa part Carlos Ghosn de malversations financières.