Le Président américain a annulé à la dernière minute des frappes programmées contre l'Iran après la destruction d’un de ses drones de surveillance le 20 juin, mais il a en revanche autorisé secrètement des représailles sous forme de cyberattaques contre les systèmes de défense iraniens, relate le Washington Post en citant deux sources.
Selon le média, l’une des cyberattaques a visé des ordinateurs servant à contrôler les lancements de missiles et de fusées. Les opérations avaient été planifiées depuis des semaines, voire des mois, souligne le journal. Le Pentagone a ainsi proposé de recourir à ces mesures immédiatement après l'attaque contre les pétroliers dans le golfe d'Oman.
Précédemment, l’agence Associated Press, citant des sociétés spécialisées dans la cybersécurité, avait indiqué que l'Iran aurait récemment augmenté le nombre de cyberattaques visant le gouvernement et les infrastructures importantes des États-Unis.
Donald Trump a annoncé samedi 22 juin de nouvelles sanctions «majeures» qui seront mises en œuvre dès le lundi 24 juin contre l'Iran, lequel a pour sa part averti les États-Unis que la moindre attaque contre son territoire aurait des conséquences dévastatrices pour les intérêts US dans la région.