Des scientifiques de l’Institut de recherche de la génomique traductionnelle et de l’Université d’Arizona ont découvert que les personnes présentant un risque élevé de développer la maladie d'Alzheimer à cause d’un antécédent familial défavorable pouvaient présenter les premiers symptômes de démence dès la majorité, 40 ans avant que la maladie ne rentre en phase active. Les résultats de l’étude ont été publiés mardi 18 juin dans la revue scientifique eLife.
À la recherche ont pris part 59.571 personnes âgées de 18 à 85 ans. L’influence de l’antécédent familial sur le risque de développer la maladie neurodégénérative a été remarquée chez tous les groupes d’âge jusqu’à 65 ans.
Il n’existe actuellement ni médicament contre cette maladie ni méthode effective pour ralentir la perte progressive de mémoire. Néanmoins, un mode de vie sain et le traitement du diabète peuvent aider à prévenir la démence.
Actuellement, 26 millions de personnes souffrent de la maladie d'Alzheimer, un nombre qui devrait être multiplié par quatre d’ici 2050.