«Personnellement j'ai été étonnée de l'ampleur qu'elle a prise», cite l’AFP l'épouse du chef de l'État, interrogée sur l'affaire d'Alexandre Benalla, l'ex-collaborateur à l'Élysée.
«On a certainement minimisé, et moi la première», reconnaît-elle dans cet entretien diffusé en début de soirée. «Peut-être aurait-il fallu dire tout de suite: "il y a un problème". Mais ce n'est pas si facile parce que c'est de l'humain. Les gens qui travaillent avec nous, du jour au lendemain vous ne pouvez pas leur dire: "non, vous ne travaillez pas avec nous"».
Concernant la crise des Gilets jaunes, «on ne l'a pas vu venir» mais «je ne pense pas qu'il [Emmanuel Macron, ndlr] l'ait minimisée». «J'ai eu peur pour la France. On n'arrive à rien par la violence, ce n'est pas comme ça qu'on avance», selon elle.
Sur les «petites phrases» parfois jugées méprisantes du chef de l'État, Mme Macron constate qu'«il n'y en a plus». Emmanuel Macron «pensait qu'il fallait être très naturel, donc parfois quand on est très naturel, on peut blesser et il l'a réalisé a posteriori», ajoute-t-elle.
«Il travaille sans arrêt. Il se pose des questions, il répond à ces questions, il trouve des solutions», témoigne-t-elle, en estimant que «le temps lui rendra hommage».
En raison de «ce qui leur tombe sur les épaules», Brigitte Macron associe les présidents de la République à Atlas, «ce dieu qui porte la voûte terrestre» dans la mythologie grecque, rajoute encore l’AFP.