L’ancien numéro 10 des Bleus, Michel Platini, a été placé en garde à vue mardi 18 juin dans les locaux de l’Office anticorruption de la police judiciaire (OCLCIFF) à Nanterre (Hauts-de-Seine), dans le cadre de l’enquête pour corruption sur l'organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, révèle Mediapart.
L’enquête est conduite pour «corruption privée», «association de malfaiteurs», «trafic d’influence et recel de trafic d’influence».
Plus tard dans la journée, les conseils de l'ex-patron de l'UEFA ont fait savoir que Michel Platini n’avait «strictement rien à se reprocher» et qu’il affirmait «être totalement étranger à des faits qui le dépassent».
Il «ne s'agit en aucun cas d'une arrestation, mais d'une audition comme témoin dans le cadre voulu par les enquêteurs, cadre qui permet d'éviter que toutes les personnes entendues, puis confrontées, ne puissent se concerter en dehors de la procédure», indique le communiqué.
De nombreux membres de la FIFA sont depuis accusés d'avoir reçu des pots-de-vin du Qatar afin de perturber le vote. Dans ses révélations de 2018, le Sunday Times a estimé que les candidatures concurrentes pour le Mondial 2022 avaient été sapées par le biais d'«opérations noires» du comité d'organisation du Qatar.