Lors d’une manifestation déjà devenue régulière, des milliers de personnes ont envahi vendredi 6 juin le cœur de la capitale algérienne. Selon le site Dzvid, les manifestants salafistes n’étaient pas les bienvenus dans ces manifestations populaires.
#Alger, un groupe de salafistes chassé par les manifestants pic.twitter.com/oKVxuVMytB
— Farouk Djouadi (@FaroukDjouadi) June 7, 2019
D’après le site, les manifestants ont crié au groupe le slogan «Algérie libre et démocratique». «Un slogan qui rend malade les islamistes, puisqu’ils sont contre le principe démocratique, et leur seul doctrine repose uniquement sur la loi islamique et le fanatisme religieux», explique le site.
Celui-ci a appelé jeudi 6 juin l'ensemble de la classe politique au dialogue afin d'arriver à un consensus autour de l'organisation de l'élection présidentielle. La date du scrutin à venir n’a pas été encore fixée. Il a ajouté qu'il les invitait «à débattre de toutes les préoccupations portant sur la prochaine échéance présidentielle» afin de «tracer une feuille de route devant aider à l'organisation du scrutin dans un climat d'entente et de sérénité.»
L'Algérie est secouée depuis le 22 février par des manifestations massives déclenchées par la volonté de l’ex-Président Abdelaziz Bouteflika de briguer un cinquième mandat. Bien qu’il ait démissionné le 2 avril, la mobilisation ne s’est étouffée pas. Les manifestants réclament le départ de l'ensemble du «système» en place durant les deux décennies de pouvoir d'Abdelaziz Bouteflika.