Le parquet de Paris a requis le 5 juin quatre mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende à l'encontre d’Éric Drouet, figure du mouvement des Gilets jaunes, pour avoir participé à une manifestation non déclarée avec une sorte de matraque dans son sac.
Éric Drouet «est venu armé», «quand on vient avec une matraque on est dans une logique de violence», a estimé le procureur, cité par l'AFP.
Son avocat, Khéops Lara, a plaidé la relaxe. Il a notamment contesté la qualification d' «arme» de ce «bout de bois», un simple «grigri», et souligné que les forces de l'ordre ont fait irruption dans une manifestation «pacifique» pour l'interpeller.
Le 22 décembre, cette figure du mouvement avait signé une déclaration préalable pour une manifestation à Versailles mais s'était finalement rendu à Paris. Pour l’«organisation» «sans déclaration préalable» de cette manifestation parisienne, ainsi que d'une autre le 2 janvier, il a été condamné le 29 mars à Paris à 2.000 euros d'amende, dont 500 avec sursis.
Contestant être un «organisateur» du mouvement et se présentant uniquement comme un «relais», il a fait appel.