Le diplomate Kim Yong-chol figure parmi une douzaine de hauts responsables nord-coréens qui ont accompagné Kim Jong-un lors d'une représentation artistique, informe le 3 juin l’agence centrale de presse nord-coréenne KCNA.
Néanmoins, selon le quotidien sud-coréen Chosun Ilbo, il a été exécuté en mars à l'aérodrome de Mirim à la suite du fiasco du second sommet entre le leader nord-coréen Kim Jong-un et Donald Trump, en février dernier à Hanoï.
Le ministère sud-coréen de l'Unification, qui s'occupe des questions intercoréennes, s'est refusé à tout commentaire sur l'article du Chosun Ilbo.
En avril, la présidente du comité de renseignement du parlement sud-coréen Lee Hye-hoon a déclaré que Kim Yong-chol avait été mis à l’écart à cause des résultats du sommet de Hanoï. Selon elle, le diplomate avait été renvoyé de la tête de l'organe chargé de négocier avec la Corée du Sud et les États-Unis.