Le Président iranien, Hassan Rohani, a déclaré que Téhéran était disposé à engager des pourparlers si son interlocuteur montrait du respect et se comportait de manière conforme aux règles internationales, mais pas s’il donnait l'ordre de mener des négociations, a affirmé l'agence de presse iranienne Fars New Agency.
«Nous sommes pour la logique et les pourparlers si (l’autre partie) s’assoit à la table des négociations avec respect en suivant les règles internationales, et non si elle donne l’ordre de négocier», a précisé Rohani.
Le guide suprême de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a souligné le 29 mai que l’Iran ne négocierait pas avec les États-Unis. Cependant, Rohani n'a pas exclu la possibilité de tenir des pourparlers avec les États-Unis en cas d’annulation des sanctions contre Téhéran et de renoncement à sa politique d’«oppression» de l’Iran.
Ces dernières semaines, les États-Unis ont renforcé leur présence au Moyen-Orient. Les nouveaux déploiements américains dans la région comprennent un groupe de frappe de porte-avions, des missiles Patriot, des bombardiers B-52 et des chasseurs F-15, selon le Pentagone.