Deux amis perpignanais, Philippe et David, ont trouvé un moyen pour le moins original de voler des marchandises par chariots dans le Leclerc de Saint-Orens.
Selon La Dépêche du Midi, ils ont mis au point un mode opératoire spécial. Leur chariot rempli, ils repéraient une caisse fermée. L'un faisait le guet et, au moment jugé opportun, appelait son complice pour lui ouvrir le portillon. Ainsi, les deux comparses passaient ni vus ni connus.
«On est venus exprès de Perpignan. On avait repéré des failles dans le magasin. On a agi par nécessité financière», a déclaré Philippe, le leader du duo cité par le journal.
Étonné de cet argument, le juge a demandé pourquoi «dans ces chariots pleins à ras bord, il y avait du champagne, du whisky, de l'électroménager».
«Le champagne c'était pour la fête des Mères. On ne vendait rien, c'était des articles dont on avait besoin», a expliqué David.
«Dans le chariot, il y avait 3.300 euros de marchandises. Difficile de dire combien il y avait d'euros de préjudices dans les deux autres vols», a indiqué Me Guy Debuisson, avocat du groupe, selon La Dépêche du Midi.
La procureure a fait remarquer pour sa part qu'il n'était pas question «d'un simple vol à l'étalage ou de nécessité, mais d'une entreprise bien organisée».
Le tribunal a condamné Philippe, déjà fort de 27 mentions au casier judiciaire, à un an de prison ferme, tandis que David a écopé de sept mois de prison sans mandat de dépôt. En outre, le duo devra verser au Leclerc de Saint-Orens 4.600 euros de dommages et intérêts, a précisé le journal.