Le vice-Président Mike Pence a averti les cadets sortis diplômés d’une académie militaire américaine de s'attendre à ce qu'ils soient envoyés participer à une guerre, peut-être même dans l'hémisphère occidental.
«C'est une certitude virtuelle que vous combattrez sur un champ de bataille pour les États-Unis à un moment de votre vie. Vous conduirez des soldats au combat. Cela va arriver».
…Avant de préciser les pays dans lesquels un conflit aurait de fortes probabilités de se produire, dont l’Afghanistan, l’Irak, la Corée du Nord, la Chine et la Russie.
«Certains d’entre vous rejoindront la lutte contre les terroristes islamistes radicaux en Afghanistan et en Irak. Certains d'entre vous rejoindront le combat dans la péninsule coréenne et dans l’Indopacifique, où la Corée du Nord continue de menacer la paix, et où une Chine de plus en plus militarisée défie notre présence dans la région. Certains d’entre vous rejoindront le combat en Europe, où une Russie agressive cherche à redéfinir les frontières internationales par la force. Et certains d'entre vous peuvent même être appelés à servir dans cet hémisphère. Et ce jour-là, je sais que vous entendrez le son des fusils et que vous ferez votre devoir, vous vous battrez et vous gagnerez.»
Sur la Toile, de nombreuses personnes ont condamné le discours «militariste» du vice-Président américain.
«Honte à Mike Pence. Il encourage la violence militaire et la normalisation d’une guerre sans fin alors qu’il devrait travailler pour assurer la sécurité de ces jeunes diplômés à la maison. En tant que vice-Président, son travail consiste à aider à prévenir la guerre et non à l’inviter. Mes pensées d’aujourd'hui concernent la paix», a de la sorte tweeté un internaute.
Évoquant des menaces d'attaques «imminentes» de la part de Téhéran ou de ses alliés régionaux contre les intérêts américains, Washington a multiplié les déploiements militaires, dépêchant dans le Golfe un porte-avions, des bombardiers B-52, un navire de guerre et des missiles Patriot. Donald Trump a aussi annoncé vendredi l'envoi de 1.500 soldats supplémentaires au Moyen-Orient de manière «préventive».