Durant le défilé Gucci du 28 mai à Rome, les mannequins portaient des vêtements sur lesquels se trouvaient des phrases associées aux mouvements en faveur du droit à l’avortement et de l'égalité des sexes, notamment «Mon corps, mon choix» et «Chime for Change». Ce dernier slogan est le nom de la campagne Gucci prônant l'égalité des sexes et qui avait été lancée en 2013 par Beyoncé et Salma Hayek.
Gucci cruise collection, 2020 , uterus dress. pic.twitter.com/2OXM2AiBk6
— Fiona Melrose (@FMelroseWriter) 29. Mai 2019
Certains vêtements homme portaient également de tels slogans, ce qui correspond selon Huffpost à l’intention de M.Michele de sensibiliser davantage les hommes sur la question.
«Aucune loi ne devrait dire à quiconque ce qu’il faut faire ou ne pas faire quand il s’agit de faire des choix très personnels», a déclaré le créateur avant le défilé.
Harry Styles with Salma Hayek and Zoe Saldana at the Gucci Cruise 2020 show at Musei Capitolini on May 28, 2019 in Rome, Italy. pic.twitter.com/KjFwBAd0jx
— Harry Styles Daily (@hsdaily) 28. Mai 2019
Sur certains des vêtements se trouvait également une broderie portant la date du 22 mai 1978, c’est à dire la date où l'avortement est devenu légal en Italie. Une robe blanche affichait quant à elle un utérus brodé sur un fond floral.
«C’est incroyable qu’il y ait encore des gens dans le monde qui croient pouvoir contrôler le corps d’une femme, le choix d’une femme», a fait remarquer M.Michele. «Je resterai toujours pour la liberté d’être, toujours.»
MY BODY MY CHOICE 👏🏽💣💫🔥
— REVISTA MELODRAMA (@melodramamx) 28. Mai 2019
Gucci Cruise 2020 pic.twitter.com/4mtiijowIn
Plus d'une douzaine d'États américains ont adopté des lois interdisant ou limitant drastiquement l'accès à l'avortement, qui a été légalisé aux États-Unis en 1973 par l'arrêt historique «Roe vs. Wade» de la Cour suprême. L'Alabama a promulgué le 15 mai le texte le plus répressif du pays, interdisant la quasi-totalité des interruptions volontaires de grossesse, même en cas d'inceste ou de viol. Il assimile l'avortement à un homicide et prévoit une peine de 10 à 99 ans de prison pour les médecins le pratiquant, sauf en cas d'urgence vitale pour la mère ou d'«anomalie létale» du fœtus.