Un narcotrafiquant québécois impliqué dans l’assassinat de John F. Kennedy?

© AP Photo / Bob SchutzLe cortège du Président John Kennedy à Honolulu (archive photo)
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Le producteur canadien Michel Trudeau affirme dans un entretien à TVA Nouvelles avoir percé le mystère planant sur l’assassinat de John F. Kennedy. Selon lui, Lucien Rivard, criminel québécois réputé, a travaillé en étroite collaboration avec les assassins du 35e Président des États-Unis.

Dans le cadre de la nouvelle série de baladodiffusion Narcos PQ, le Bureau d’enquête de TVA Nouvelles a interviewé le producteur de séries télévisées Michel Trudeau, expert de l’histoire de Lucien Rivard. Il assure que le criminel, l’un des plus grands narcotrafiquants d’Amérique du Nord entre 1950 et 1960, a travaillé de manière rapprochée avec les assassins de l’ancien Président américain John F. Kennedy.

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«Plusieurs sources, très proches, assurent que c’est Lucien qui a fourni les billets d’avion et les passeports aux trois tireurs qui étaient là», confie-t-il.

Michel Trudeau, qui produit le film «Le piège américain» inspiré de la vie de Lucien Rivard, espère que la déclassification des documents entourant l’assassinat de John F. Kennedy, prévue en 2021, éclaircira ce mystère.

Selon le producteur, Lucien Rivard a collaboré avec Jack Ruby, le tueur de Lee Harvey Oswald qui a lui-même été accusé d’avoir abattu le Président Kennedy. «Il aurait fait ça parce qu’il était un courtier [d’héroïne, ndlr]. Il aurait facilité la fuite des gens qui ont participé à ce complot-là. Des gens liés à la mafia», explique-t-il.

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Lucien Rivard a marqué l’histoire criminelle du Québec par son implication dans le trafic d’héroïne d’envergure et son évasion de prison, suivie d’une cavale de quatre mois à Montréal.

Revenu au pays en 1972, en pleine Commission d’enquête sur le crime organisé (CECO), il n’a jamais été appelé à témoigner, rappelle le média. «Le criminel le plus important de l'histoire du Québec n'a jamais été interrogé [par les autorités] alors qu'elles auraient eu toutes les raisons de le faire. Je pense qu'on ne l'a pas amené devant la CECO parce que [certaines agences] n'avaient pas envie qu'il parle», spécule Michel Trudeau.

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