Une étudiante condamnée à de la prison pour avoir diffusé des visages de policiers sur Facebook

© Sputnik . Julien Mattia / Accéder à la base multimédiaPolice déployée pour une manifestation des Gilets jaunes (image d'illustration)
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Amélie, étudiante en médecine et administratrice d’un groupe de discussion de Gilets jaunes sur Facebook, a été condamnée à sept mois de prison pour avoir posté les photos de policiers à visages découverts, relate La Dépêche.

Une étudiante en médecine a écopé de sept mois de prison dont cinq avec sursis pour avoir diffusé dans un groupe de discussion de Gilets jaunes sur Facebook des photos de policiers à visages découverts et avoir proposé de livrer «en message privé» leurs noms et adresses.

Amélie, 21 ans, identifiée par les services de police comme étant une radicale d’extrême gauche, purge actuellement une peine de sept mois de prison ferme pour des violences commises lors d’une manifestation de Gilets jaunes.

La Dépêche indique que la présence de photos de visages de policiers sur Facebook a été constatée par des enquêteurs de Toulouse en mars. En commentaires, de nombreux propos violents, dont certains appelant à la mort de ces policiers qualifiés de «traîtres de la République», inondent les publications.

Selon le média, la jeune femme mise en cause a affirmé vouloir «humaniser les policiers en les montrant sans cagoules».

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Cette explication a été jugée peu convaincante surtout après la découverte lors de la perquisition de son domicile d’une liste de noms de policiers, contenant leurs adresses et leurs fiches de mutations.

Lors de son jugement au tribunal correctionnel de Toulouse, Amélie a donné d’autres explications: «J’ai fait n’importe quoi, c’était stupide. Mais je n’ai communiqué ces informations à personne!». «Je n’avais pas conscience que ça provoquerait un tel déferlement de haine».

La procureure a requis un an de prison dont la moitié avec sursis à l’encontre d’Amélie. Le tribunal correctionnel de Toulouse a finalement condamné la prévenue pour complicité d’outrage et délit de diffusion d’images, à une peine de sept mois de prison, dont cinq avec sursis. Un mandat de dépôt a également été délivré et Amélie est retournée en prison.

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