En Angleterre, des politiciens, parmi lesquels Nigel Farage, chef du parti du Brexit, ont été attaqués au milk-shake ces derniers jours.
Sadly some remainers have become radicalised, to the extent that normal campaigning is becoming impossible.
— Nigel Farage (@Nigel_Farage) May 20, 2019
For a civilised democracy to work you need the losers consent, politicians not accepting the referendum result have led us to this.
Ce phénomène a pris une telle ampleur que certains l’utilisent même comme argument de vente. À Edimbourg, juste avant l’incident avec Nigel Farage, McDonald’s avait suspendu la vente de milk-shakes à la demande de la police. Son grand rival Burger King s’était alors fendu d’un message sur Twitter qui disait: «Chers amis d’Écosse. Nous vendons des milk-shakes tout le week-end. Amusez-vous bien. LoveBK #Jedisçajedisrien».
Dear people of Scotland.
— Burger King (@BurgerKingUK) May 18, 2019
We’re selling milkshakes all weekend.
Have fun.
Love BK #justsaying
Le leader du parti du Brexit n’est pas le premier à avoir été la cible d’une telle attaque, dont la vague de contestations a déjà ses propres slogans — «La révolution sera pasteurisée», «Du lactose contre l’intolérance» — et sa propre campagne sur les réseaux sociaux: «Des milk-shakes contre le racisme».
Tommy Robinson, fondateur de l’English Defense League, a été attaqué au milk-shake à deux reprises en deux jours au début du mois de mai. Une vidéo de la deuxième attaque montre le candidat indépendant aux européennes frapper son agresseur.
Ces événements traduisent le climat tendu qui règne actuellement en Grande-Bretagne entre les pro- et anti-Brexit, climat tendu que les élections européennes du 23 juin ne font qu'exacerber.