Des chercheurs états-uniens ont découvert que les Amérindiens maîtrisaient la technologie des feux contrôlés pour gérer la végétation et les sols. Ces actions ont abouti à un changement de composition des forêts plus apparent que celui qui avait été provoqué par le changement climatique, indique un communiqué de presse publié par Phys.org.
Pour arriver à cette conclusion, les spécialistes ont analysé des restes de pollen ancien et de charbon de bois de ces deux derniers millénaires, ainsi que la composition de la végétation actuelle des forêts les plus au nord de l’Amérique. Au total, sept types de forêts ont été examinés.
Il s’est avéré que le hêtre, le pin, le cèdre et le mélèze étaient beaucoup moins présents dans les forêts les plus au nord. Cependant, l’érable, le peuplier, le frêne et le sapin étaient plus répandus. Quant aux forêts australes, le chêne et le pin y prédominaient de manière historique. Mais la présence des châtaigniers et des chênes a baissé dans cette région, lorsque le nombre d’érables et de bouleaux a augmenté.
Selon les chercheurs, les Amérindiens savaient qu’il était nécessaire de brûler des sous-bois de manière régulière afin de reconstituer la végétation utilisée par la population et les animaux de gibier, ce que démontrent les données d’analyse du pollen et du charbon de bois.