Le turban sikh que la maison de couture italienne Gucci vient de lancer sur le marché a suscité de vives critiques. Ses détracteurs reprochent à Gucci de le vendre comme un accessoire haut de gamme dépouillé de sa signification religieuse initiale, relate le magazine Time.
Dear @gucci, the Sikh Turban is not a hot new accessory for white models but an article of faith for practising Sikhs. Your models have used Turbans as ‘hats’ whereas practising Sikhs tie them neatly fold-by-fold. Using fake Sikhs/Turbans is worse than selling fake Gucci products pic.twitter.com/sOaKgNmgwR
— Harjinder Singh Kukreja (@SinghLions) 16. Mai 2019
«Le turban sikh n’est pas un accessoire de mode, c’est surtout un objet sacré et religieux permettant d’exprimer sa foi», a fustigé le think tank américain Coalition Sikh dans un communiqué diffusé sur Twitter. «Nous espérons que des efforts seront faits pour reconnaître ce contexte particulier».
.@gucci @Nordstrom The Sikh turban is not just a fashion accessory, but it’s also a sacred religious article of faith. We hope more can be done to recognize this critical context. #appropriation https://t.co/p1z3CYq0NT
— Sikh Coalition (@sikh_coalition) 15. Mai 2019
Ce n’est pas la première fois que Gucci se voit accusé d’appropriation culturelle. La communauté sikhe avait vivement critiqué en février dernier un autre turban de Gucci porté par des mannequins lors de la Fashion Week de Milan.
Début 2019, la maison de couture italienne avait commercialisé un col roulé noir taxé de reproduire une «blackface».