Le 15 mai, le Service fédéral de surveillance de la protection des droits des consommateurs et du bien-être humain (Rospotrebnadzor) a mis en garde contre la détérioration continue de la situation épidémiologique de la rougeole en Europe en citant les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Quelques jours plus tard, l’agence a aussi noté une augmentation du nombre de moustiques dangereux en France. En somme, Rospotrebnadzor appelle les touristes russes à tenir compte de cette information lors de leurs voyages à l’étranger et surtout en France.
Le ministère français de la Santé a annoncé en avril qu’en 2019 le nombre de départements où le moustique tigre est implanté et actif avait doublé. Il ne s’agit pas que des régions du sud car l’insecte remonte vers le nord. La présence de ce moustique a été enregistrée sur la majorité de l’Île-de-France, en Alsace et dans certains départements du Centre.
"Les #moustiques tigres… sont entrés dans Paris"
— Upbm-asso (@UpbmAsso) 29 апреля 2019 г.
Aedes albopictus, vecteur de la #dengue, du #chikungunya et de #zika, poursuit sa progression en France: il est désormais implanté dans plus de la moitié des départements, dont #Paris et sa régionhttps://t.co/FVbQlyke1e
Les autorités françaises prennent les mesures nécessaires pour freiner la propagation des moustiques et désinsectiser les eaux infectées. En outre, l’agence sanitaire russe et le ministère français de la Santé rappellent que pour se protéger il faut porter des vêtements longs, mettre du répulsif et installer des moustiquaires permettant d’éviter les piqûres. De plus, si quelqu’un voit un moustique tigre, il est fortement conseillé d’alerter l’autorité régionale de santé avant de le tuer.