Le prince saoudien Khalid ben Salmane ben Abdelaziz a posté un tweet dans lequel il blâmait l’Iran d’avoir attaqué l’oléoduc Est-Ouest, affirmant que la République islamique profitait du conflit au Yémen dans son objectif d’expansion. Dans le même temps, le journal Arab News a appelé les États-Unis à effectuer des frappes «chirurgicales» contre l’Iran.
Cet appel est survenu alors que le Président Trump a fait la déclaration, le 16 mai, devant le secrétaire adjoint de la Défense, Patrick M. Shanahan, qu’il ne souhaitait pas mener une guerre contre l’Iran. La veille, deux destroyers américains équipés de missiles guidés étaient entrés dans le golfe Persique, «en réaction à des indications sur une amélioration des préparatifs des Iraniens pour mener des opérations offensives contre les forces américaines et nos intérêts», selon le Pentagone.
Le 14 mai, les Houthis avaient revendiqué la responsabilité des attaques de drones contre des installations pétrolières saoudiennes, les considérant comme la plus vaste opération militaire menée par ses militants depuis le début du conflit armé au Yémen en 2015. L'attaque avait provoqué un incendie et des dommages mineurs à des installations pétrolières saoudiennes.
Les tensions entre Washington et Téhéran se sont accrues depuis l'annonce par Donald Trump, en mai dernier, du retrait des États-Unis de l'accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien et le rétablissement progressif des sanctions économiques visant l'Iran.