Poutine compare le rôle de la Russie dans le monde à une équipe de pompiers

© Sputnik . Serguey Guneev / Accéder à la base multimédiaVladimir Poutine lors d'une conférence de presse conjointe avec le Président autrichien Alexander Van der Bellen
Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse conjointe avec le Président autrichien Alexander Van der Bellen  - Sputnik Afrique
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Évoquant l’avenir de l’accord sur le nucléaire iranien après que les États-Unis en sont sortis, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie n’était pas une équipe de pompiers destinée à tout sauver.

Intervenant lors d’une conférence de presse à l’issue de négociations russo-autrichiennes, Vladimir Poutine s’est exprimé au sujet de l’accord sur le nucléaire iranien, affirmant que la Russie n’était pas une équipe de pompiers devant tout sauver, surtout quand tout ne dépend pas d’elle seule.

«J’ai parlé aux Iraniens à maintes reprises et, à vrai dire, je ne vois pas pour eux l’intérêt de sortir de cet accord. J’en parle librement et ouvertement parce que j’en ai parlé avec eux au cours de nos négociations. Nous allons voir comment cela se passera. La Russie n’est pas une équipe de pompiers, nous ne pouvons sauver tout ce qui ne dépend pas de nous à part entière. Nous avons joué notre rôle, nous sommes prêts à continuer à jouer ce rôle positif. Mais cela ne dépend pas uniquement de nous, cela dépend de tous les partenaires, de tous les acteurs, les États-Unis, les pays européens et l’Iran compris», a annoncé le Président russe.

Il y a un an, en mai 2018, Donald Trump avait annoncé le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 et le rétablissement des sanctions contre l'Iran, destinées à «réduire à zéro» son économie et à changer son système politique.

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Téhéran réagit aux nouvelles sanctions US frappant ses exportations de métaux
L'Iran a annoncé le 8 mai dernier qu'il cessait d'appliquer plusieurs points de l'accord, notamment ceux qui ont trait à ses réserves d'eau lourde et d'uranium enrichi. Il a souligné qu'il ne se sentait plus lié par les limitations imposées par le document.

Téhéran avait manifesté son intention de reprendre ses activités de production d’eau lourde et d’enrichissement d’uranium si, dans un délai de 60 jours, les Européens, la Russie et la Chine, signataires de l’accord international sur le nucléaire iranien de 2015, ne trouvaient pas une solution pour lui permettre de surmonter les conséquences économiques des sanctions de Washington.

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