«Tout mouvement ou association qui peut contribuer au rapprochement de nos deux peuples, est nécessaire et utile», dit à Sputnik Hugues Malbert, membre du bureau du Dialogue franco-russe.
Elle réunit des hommes d'affaires, des personnalités culturelles, des hommes politiques et même des membres du gouvernement et doit désormais faire avec la crispation politique, notamment autour de la question de la Crimée. Cela n'empêche pas les échanges, mais cela les rend moins euphoriques. À ce titre, le débat prévu le 23 mai prochain au Centre spirituel et culturel orthodoxe russe annonce la couleur. Renaud Girard, chroniquer international au Figaro et Piotr Tolstoï, vice-président de la Chambre basse du Parlement de Russie, la Douma, comptent s'attaquer au nœud du problème: «Comment stabiliser les relations entre la Russie et les pays occidentaux?».
«En ces temps de tensions internationales le rôle des sociétés civiles est essentielle, dit à Sputnik Hugues Malbert. Comme le pensait Philippe Seguin l'Europe a besoin de la Russie comme la Russie a besoin de l'Europe. Nos deux pays doivent œuvrer pour la paix.»
«Les membres du Dialogue Franco-Russe ne se réunissent pas une à deux fois par an pour se dire des paroles agréables, mais travaillent de manière constructive dans les domaines bien divers,» insiste Hugues Malbert.
Malgré les missions «nombreuses et ambitieuses» annoncées par ce fils de «Russes blancs», qui se résument pour le président de l'Alliance à une seule devise: «être unis!», pour un Français lambda qui a la fibre russe chevillée au corps, la multiplication d'organismes d'amitié brouille quelque peu le tableau de l'union.
«Nous encouragerons aussi toute initiative visant à accompagner la recherche et le développement de nouveaux échanges économiques, une coopération industrielle accrue et des investissements croisés entre nos deux pays», avait déclaré à Sputnik Alexandre Troubetzkoï dans la présentation de l'Alliance.
Cette annonce semble doublonner avec les missions que se donne le Dialogue Franco-Russe. Mais peut-être ainsi chacun trouvera-t-il chaussure à son pied dans cette diversité de communautés franco-russes, «pour qui les valeurs des échanges bilatéraux de toute nature» sont «un exemple et un gage pour un avenir serein de notre monde». Soit!