Tandis que les salariés français souffrent de la plus grande angoisse de la chaise de bureau parmi leurs confrères européens, les Français du Sud-Ouest sont les plus touchés, selon les résultats d’une étude du groupe ADP relayée par Le Figaro.
Globalement, 19% des salariés français affirment souffrir d’anxiété au travail au quotidien. À la question de savoir s’ils pensent que leur chef s’intéresse à leur santé mentale, 31% répondent par la négative, alors que 41% considèrent que cet intérêt est superficiel. Les cadres en France voient leur hiérarchie avec le plus de critique en Europe, révèle l’enquête.
Près d’un tiers de salariés (32%) ne se sentent pas à l’aise pour aborder leurs difficultés psychologiques et 20% se disent prêts à en informer leur manager (11% pour informer les ressources humaines). Quant aux jeunes salariés, 79% sont déterminés à évoquer un problème de santé psychologique au travail si c’est le cas.
Selon le président d’ADP en France et en Suisse, Carlos Fontelas de Carvalho, les problèmes de mal-être au travail sont «souvent causes d’absentéisme, de recul de la performance ou de burn-out. Pourtant, il n’y a aucune raison de ne pas les aborder de face et de ne pas les traiter de la même façon que les maladies physiques», a-t-il estimé, dénonçant le fait inquiétant que «30% des salariés en Europe n’osent pas en parler librement».