Commentant la décision du parquet suédois de rouvrir l'enquête pour viol contre Julian Assange pour obtenir son extradition du Royaume-Uni, le rédacteur en chef de Wikileaks, Kristinn Hrafnsson, a déploré la présence de «trop d'anormalités» dans cette affaire.
«Nous savons grâce aux SMS des femmes impliquées dans l'affaire que la police a exercé des pressions sur elles. Elles disaient elles-mêmes qu'elles n'auraient jamais voulu que les choses aillent aussi loin», a-t-il relevé dans une interview à RT.
Et d'ajouter:
«Ce sera avant tout une décision politique. La justice a disparu depuis longtemps dans tout ce qui concerne Julian Assange, il n'y a pas de justice du tout.»
"Justice is long gone from anything when it comes to Julian Assange, he has no justice at all"@wikileaks editor @khrafnsson talks to RT after Sweden seeks extradition warrant after Julian Assange's UK prison sentence.
— RT UK (@RTUKnews) 13 мая 2019 г.
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En outre, il a rappelé que «la Suède a une mauvaise histoire de relations avec les autorités américaines en matière d'extradition de personnes. Beaucoup de réfugiés ont été livrés par Stockholm dans les mains de la CIA. Tout peut arriver», a conclu M.Hrafnsson.
Le fondateur de WikiLeaks, 47 ans, a été arrêté le 11 avril à l'ambassade d'Équateur à Londres, où il était réfugié depuis sept ans, à la suite d'une demande d'extradition des États-Unis.
Il a été condamné au début du mois de mai à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Équateur en 2012.
Une fois sa peine purgée, «il appartiendra aux autorités britanniques de décider quelle demande d'extradition est prioritaire», a déclaré la procureure générale suédoise.