Le tribunal administratif d’Orléans a examiné vendredi un référé d’urgence de Sébastien David, viticulteur en biodynamie à Saint-Nicolas-de-Bourgueil, en Indre-et-Loire, qui a été obligé par la préfète du département de détruire 2.078 bouteilles de sa cuvée Coef. Le jugement sera prononcé le lundi 13 mai.
Par la suite, Sébastien David a effectué trois contre-expertises qui ont donné un chiffre en dessous de la norme européenne.
Malgré ces résultats, la préfecture d’Indre-et-Loire a pris le 12 avril un arrêté d’urgence ordonnant au vigneron de détruire ces bouteilles dans le mois, ce qui constituerait pour lui une perte sèche de 50.000 euros.
Une pétition a été lancée sur le site change.org afin que ce vin, selon l’auteur de cet appel, se retrouve «tant sur la table des plus grands restaurants que chez les amateurs du monde entier». Elle a déjà recueilli plus de 143.000 signatures.