Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a déclaré jeudi 9 mai à la veille d’un sommet informel de l’UE en Roumanie que l’Union avait besoin de changements et d’une nouvelle génération de dirigeants.
«Nous n’avons pas de raisons de nous contenter d’un statu quo dans l’Union européenne. Il nous faut des changements. Je lutte pour cela. Parmi mes collègues, surtout les jeunes, il y a une prise de conscience du fait que l’UE, bien qu’elle fonctionne, n’est pas bien construite. Je pense que nous avons besoin d’un nouveau traité et d’un changement de génération», a-t-il déclaré.
«C’est compliqué. Nous, en tant qu’Union européenne, soutenons l’accord avec l’Iran, mais les États-Unis ont une autre vision. Même si nous autres, au sein de l’UE, nous prononçons en faveur de l’accord, le pouvoir économique dont disposent les États-Unis et le travail sous les sanctions le rendent moins précieux par rapport à ce que nous avons en commun avec les États-Unis», a-t-il répondu à la question de savoir ce que l’UE pouvait faire pour le maintien de l’accord nucléaire.
Emmanuel Macron a appelé ce jeudi 9 mai à «ne pas tomber dans la fébrilité» et «dans l'escalade» après la décision de l'Iran de s'affranchir de deux des engagements de l'accord sur le nucléaire iranien et le renforcement des sanctions américaines. Le président français a exhorté Téhéran à «rester dans cet accord».