La Libye risque-t-elle de devenir le prochain Yémen?

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Alors que l'offensive sur Tripoli de Khalifa Haftar patine, se pose la question de ses soutiens et allégeances, ainsi que ceux de ses ennemis. À l'instar du Yémen, le conflit libyen semble en effet être une guerre par procuration. Emmanuel Dupuy et Michel Scarbonchi, respectivement président de l'IPSE et ancien député européen, en débattent.

Le conflit au Yémen est un cas d'école de guerre par procuration, qui dure depuis des années entre puissances régionales, appuyées par des pays extérieurs à la région, qui y voient l'occasion de vendre des armes tout en soutenant sans grand risque leur poulain. Le même phénomène est-il en train de se répéter en Libye?

De nombreuses questions se posent en effet autour de l'officier américano-libyen, Khalifa Haftar. Réputé être un ancien agent de la CIA, ses allégeances sont pourtant peu évidentes. 

Son offensive sur Tripoli semble maintenant embourbée par des problèmes de chaîne d'approvisionnement.
Pourtant, Haftar a récemment réussi à discuter avec Trump au téléphone. Comment et pourquoi? Quels intérêts Haftar soutient-il maintenant? Il semble être équipé par les Émiratis, qui bénéficient d'un soutien important de la part des États-Unis dans la région. Dans l'autre camp, il y a au moins le Qatar et la Turquie, mais qui d'autre?

Pour débattre de l'évolution de la situation en Libye et du jeu des puissances derrière les acteurs locaux, Rachel Marsden reçoit Emmanuel Dupuy et Michel Scarbonchi.

Emmanuel Dupuy est président de l'IPSE (Institut Prospective et Sécurité en Europe), Michel Scarbonchi est ancien député européen.

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