Invitée vendredi trois mai sur le plateau de Morandini Live sur CNews, la députée LREM de l'Eure et vice-présidente du Groupe d'études sur la condition animale, Claire O'Petit, a confié sa stupéfaction concernant l'appréhension qu'ont les manifestants des forces de l'ordre.
«Qu'est-ce qui leur a pris d'avoir peur de la police à ce point-là?», s'est-elle interrogée, l'air étonné.
En outre, lorsque Jean-Marc Morandini a souligné que «c'est quand même tendu les manifs», Mme O'Petit a déclaré qu'elle n'était «pas du tout d'accord avec» lui.
Puis, quand le journaliste a cité en guise d'exemple les charges violentes des policiers, la députée LREM a objecté que «le grand problème que vous avez c'est qu'il y a jamais une charge avant qu'on prévienne les gens».
😂😂 #claireopetit: pourquoi les manifestants ont ils eu peur de la police? #PitieSalepetriere 😭😭. #Morandini: « Euh, Madame, les manifestations sont un tendues… » (vidéo: @LEDOUAISIEN) pic.twitter.com/O7wRMPt8z6
— JeannedeG (@GJeannede) 6 мая 2019 г.
«Donc vous ne comprenez pas que les manifestants aient peur de la police?», a demandé le présentateur. «Ah, oui», a fini par répondre Claire O'Petit.
De nouveaux cas de violences policières durant les manifestations apparaissent pourtant régulièrement sur les réseaux sociaux.
Ainsi, un étudiant logé en résidence universitaire dans l'enceinte de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, s'est fait frapper par quatre policiers sans explication le 1er mai, alors qu'il ne manifestait pas. Son frère, venu l'aider à déménager, a été également frappé par des policiers, révèle une enquête de Mediapart. La préfecture de police de Paris a indiqué au média qu'une enquête avait été ouverte par l'IGPN après un signalement du préfet de Paris.