Des chercheurs suédois ont suivi 22 patients ronflant fort et souffrant d'apnées du sommeil (1 femme, 21 hommes), âgés de 29 à 60 ans, ainsi que 10 hommes «volontaires» âgés de 30 à 51 ans, qui eux ne présentaient aucun de ces troubles. Ils en ont conclu que ces dysfonctionnements du sommeil pouvaient entraîner des blessures.
Les scientifiques ont notamment évalué la fonction de déglutition chez les volontaires et ont constaté que les vibrations récurrentes causées par les ronflements pouvaient causer des lésions au niveau des voies respiratoires supérieures.
Selon eux, ces blessures ne guérissent pas, si bien que cela peut mener à des troubles graves pour la santé.
«Néanmoins, il semblerait que nos recherches orienteront les efforts vers des mesures préventives précoces et, à long terme, amélioreront également la guérison des tissus endommagés causés par le ronflement», conclut Per Stål, l’un des auteurs de l’étude.