Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, suite à la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui ont discuté entre autres de la situation au Venezuela, a indiqué dans une interview accordée à la chaîne américaine ABC que Donald Trump avait plusieurs options pour ce pays latino-américain:
«Des options diplomatiques, des options politiques, des options avec nos alliées et, enfin, l'ensemble d'options qui impliquent l'armée des États-Unis».
NEW: Asked if Trump believes he could intervene militarily in Venezuela without Congress' approval, Mike Pompeo says, "The president has his full range of Article 2 authorities and I'm very confident that any action we took in Venezuela would be lawful" https://t.co/0VRfgJOgdF pic.twitter.com/ksOrZoTF1M
— ABC News Politics (@ABCPolitics) May 5, 2019
Interrogé sur une intervention militaire américaine au Venezuela, Mike Pompeo a confirmé que le gouvernement était en train de préparer différents scénarios, «pour que quand la situation arrive, on ne soit pas pris au dépourvu».
De plus, quand le journaliste lui a posé la question à savoir si le Président Trump croyait qu'il pouvait intervenir au Venezuela sans l'approbation du Congrès, le secrétaire d'État a déclaré que Donald Trump «a toute sa gamme de pouvoirs de l'article 2 [de la constitution, ndlr]» et qu'il est complètement confiant que toute action que le Président états-unien entreprendra au Venezuela sera «légale».
Auparavant, Mike Pompeo avait affirmé à la chaîne CNN que l'option militaire en ce qui concerne le règlement de la situation au Venezuela était toujours sur la table.
«Le Président a très clairement indiqué que toutes les options sont sur la table. Cela comprend une option militaire.»
Le 30 avril, Juan Guaido est intervenu devant ses partisans rassemblés à l'extérieur de la base aérienne de La Carlota, annonçant le début de la «fin définitive de l'usurpation» et appelant à rejoindre les manifestants dans leur lutte contre le gouvernement en place.
Pour le 1er mai, Guaido, reconnu comme «Président par intérim» par une cinquantaine de pays dont les États-Unis, avait promis d'organiser «la plus grande marche de l'histoire vénézuélienne». Le pouvoir a lui aussi appelé à manifester le 1er mai dans le centre de Caracas pour le traditionnel défilé de la fête du travail.
Les protestations se poursuivent depuis plusieurs mois au Venezuela, confronté à une grave crise économique assortie de tensions politiques.