Téhéran a rejeté l’«ultimatum nucléaire» de Washington

© Sputnik . Andrei Reznichenko / Accéder à la base multimédiaLa centrale nucléaire à Bouchehr
La centrale nucléaire à Bouchehr - Sputnik Afrique
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Les États-Unis ont menacé vendredi l’Iran de nouvelles «restrictions» à son programme nucléaire civil afin de l’obliger à renoncer à l’enrichissement d’uranium et au stockage d’eau lourde. Le président du parlement iranien, Ali Larijani, a indiqué que Téhéran ne violait aucun accord et poursuivrait par conséquent ses activités dans ce domaine.

Malgré les pressions exercées par les États-Unis, l'Iran poursuivra l'enrichissement d'uranium, a déclaré le président du parlement iranien, Ali Larijani, réagissant au communiqué du département d'État américain brandissant la menace de nouvelles «restrictions» au programme nucléaire civil de Téhéran, annonce l'agence ISNA.

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Washington dit qu'il ne tolérera plus l'enrichissement de l'uranium par l’Iran

«En vertu de l'accord sur son programme nucléaire, l'Iran est autorisé à produire de l'eau lourde, ce qui ne viole pas cet accord», a rappelé M.Larijani, cité par la même agence.

Washington a annoncé vendredi de nouvelles «restrictions» au programme nucléaire civil iranien, précisant que toute activité de Téhéran pour transférer de l'uranium enrichi hors d'Iran en échange d'uranium à l'état naturel serait désormais «passible de sanctions». Les États-Unis ont appelé l'Iran à «cesser» d'enrichir de l'uranium. Par ailleurs, Washington a assuré ne plus tolérer que l'Iran stocke l'eau lourde produite au-delà des limites autorisées.

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Selon Téhéran, les USA cherchent à forcer l’Iran à se retirer de l’accord nucléaire

Les États-Unis ont également promis d'imposer des sanctions à Téhéran s'il continue d'agrandir sa centrale nucléaire de Bouchehr.

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Le retrait des USA de l’accord nucléaire fait bondir l’Iran et le prix du pétrole

Le Président états-unien Donald Trump s'est retiré il y a un an de l'accord international censé empêcher l'Iran de se doter de la bombe atomique, le jugeant trop laxiste. Pourtant, les autres signataires, à commencer par les alliés européens de Washington, restent attachés à ce texte et Téhéran continue de le respecter, selon les inspecteurs internationaux.

Il s'agit, outre la centrale de Bouchehr, du réacteur à eau lourde d'Arak, qui a été modifié sous le contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de manière à rendre impossible la production de plutonium à usage militaire, et du site souterrain d'enrichissement de Fordo.

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