Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, s'est prononcé, ce vendredi 03 mai, lors de la cérémonie de l'entrée en fonction du nouveau Commandant suprême des forces alliées de l'Otan, sur la situation sécuritaire «complexe et [qui] change vite», ainsi que sur «les actions agressives» de la Russie.
La cérémonie s'est tenue dans le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe de l'Otan en Belgique, où le général d'armée des États-Unis Curtis Scaparrotti a transféré le pouvoir au général des Forces aériennes des États-Unis Tod Wolters.
D'après Jens Stoltenberg, «le temps du commandement de Scaparrotti a été marqué par les actions de plus en plus agressives du côté de la Russie et les menaces terroristes continuant, l'instabilité au Proche-Orient et en Afrique du Nord».
Des changements ont été réalisés afin d'«assurer la possibilité pour l'Otan d'agir efficacement dans une situation qui est complexe et change vite dans le domaine de la sécurité, en augmentant la volonté, l'échange d'informations et en accélérant le processus de prise de décisions à tous les niveaux», a révélé le secrétaire général de l'Otan, ajoutant que «les effets de ces changements se fer[aient] sentir dans les années à venir».
Auparavant, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, avait déclaré que l'Otan tentait de présenter la Russie en tant que principale menace pour l'Ouest, alors qu'en réalité ces représentations sont absolument farfelues. D'après lui, les actions pratiques de l'Alliance, comme la mise en valeur de l'infrastructure militaire près des frontières russes et le renforcement des opérations en mer Noire, «conduisent à la montée des tensions, demandent une réaction adéquate du côté russe».
«Le nombre des exercices et des entraînements de l'Alliance a augmenté et ils ont un caractère clairement antirusse», avait déclaré M.Choïgou.