Mariani voit «un calcul» dans les propos de Castaner sur l’incident de la Pitié-Salpêtrière

© AFP 2023 Vasily MaximovLe député de l'Assemblée nationale française Thierry Mariani lors d'un point presse organisé dans le cadre du "Dialogue franco-russe" à Moscou, le 11 septembre 2014
Le député de l'Assemblée nationale française Thierry Mariani lors d'un point presse organisé dans le cadre du Dialogue franco-russe à Moscou, le 11 septembre 2014 - Sputnik Afrique
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Dans les propos du ministre de l’Intérieur sur l’intrusion de manifestants dans l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, il y a «un calcul», estime le candidat Rassemblement national (RN) aux européennes Thierry Mariani interrogé par BFM TV. Selon lui, depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, le gouvernement «cherche à dramatiser» les événements.

Thierry Mariani, candidat du Rassemblement national (RN) aux élections européennes et ancien député, a commenté ce vendredi 3 mai sur le plateau de BFM TV les propos de Christophe Castaner sur ce qu’il a qualifié d’«attaque» contre l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière.

«Certainement que le ministre a parlé un peu rapidement mais je pense que dans son attitude il y a aussi un calcul. Depuis six mois que dure ce mouvement des Gilets jaunes, on a un gouvernement qui cherche à dramatiser», estime M.Mariani.

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Il a également déclaré que le ministre de l’Intérieur était «dans son rôle, celui d’un acteur pour nous raconter une histoire dramatique».

Le 2 mai, CheckNews de Libération qui a recueilli de nombreux témoignages a constaté que l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, n’a été ni attaqué, ni endommagé le 1er mai, lorsque des manifestants se sont introduits dans l'enceinte de l'établissement.

Ces révélations infirment la version des faits présentée plus tôt par Christophe Castaner qui avait dénoncé une «attaque» contre l’hôpital. Ces propos ont provoqué une vive polémique.

Ce vendredi 3 mai, le ministre de l’Intérieur a déclaré devant les journalistes à Toulon, dans le Var, qu’il n’aurait pas dû employer le mot «attaque» mais «intrusion violente».

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