Check News infirme la version d’une «attaque» de la Pitié-Salpêtrière par des black blocs

© AFP 2024 KENZO TRIBOUILLARDPitié-Salpêtrière
Pitié-Salpêtrière - Sputnik Afrique
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L'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, n’a été ni attaqué, ni endommagé le 1er mai, lorsque des manifestants se sont introduits dans l'enceinte de l'établissement, a affirmé Check News de Libération. Selon ce dernier, les manifestants y ont cherché refuge face aux gaz lacrymogènes répandus par les forces de l’ordre.

Ayant recueilli de nombreux témoignages et des vidéos, le moteur de recherche Check News de Libération a dit avoir «infirmé clairement» la «thèse» du gouvernement, selon laquelle l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, avait été attaqué lors des manifestations à l'occasion du 1er-Mai.

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D'après Check News, des manifestants avaient pénétré dans l'enceinte du complexe hospitalier en essayant d'échapper aux gaz lacrymogènes. Le moteur de recherche évoque plusieurs témoignages selon lesquels les participants aux défilés ont été bloqués alors qu'ils remontaient le boulevard de l'Hôpital en direction de la place d'Italie, où se terminait le cortège du 1er-Mai.

De nombreuses personnes ont décrit à Check News les charges des forces de l'ordre ayant provoqué la panique parmi les manifestants.

«Le camion à eau était derrière nous, des lacrymos ont commencé à être lancées. Pour échapper aux gaz, des personnes ont demandé aux vigiles de les laisser rentrer», a indiqué une certaine Nathalia, qui est entrée avec les manifestants dans l'enceinte de l'hôpital.

Le moteur de recherche évoque également une vidéo, postée sur Twitter par le journaliste David Dufresne, permettant de voir les manifestants monter les escaliers d'une passerelle après l'intervention des policiers.

​Une autre séquence a été prise de l'intérieur du service de réanimation. Elle montre les manifestants tentant d'y pénétrer. On entend distinctement un membre du personnel dire: «Ils ont pris peur, ils ont juste pris peur», alors qu'un autre lui répond: «oui, ils [les policiers, ndlr] les ont pris en tenaille».

En outre, on voit sur ces images que ces manifestants étaient non-masqués et de tous âges. Check News a donc infirmé la version selon laquelle il s'agissait de black blocs.

S’appuyant sur plusieurs témoignages, Check News a aussi indiqué que même si des dégradations de l’hôpital ont en effet eu lieu, il n’existe pas de preuves confirmant que ce sont des participants aux manifestations qui en étaient responsables.

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