«Justice sociale», «Prenons le pouvoir» et «Justice climatique», proclamaient les trois banderoles, qui ont été déroulées depuis les balcons du premier étage de l'hôtel de ville, avant d'être rapidement arrachées par la police sous les huées des manifestants.
Ça y est la semaine jaune a commencé avec une action surprise à Toulouse: des banderoles sur le Capitole. #YellowWeek #GiletsJaunes #Toulouse #1erMai pic.twitter.com/YmDM6x7tvO
— A Rebrousse Poil (@ARebrousse) 30 апреля 2019 г.
«On est là, on est là, même si Macron le veut pas, nous on est là», chantaient en contrebas les manifestants, reprenant un classique des cortèges du samedi des Gilets jaunes.
Inaugurant des «jours jaunes» selon les organisateurs, Gilets jaunes mais aussi divers collectifs, dont le groupe ANV-COP 21, le DAL et Attac, le rassemblement sur la place emblématique de la ville avait été tenu secret.
Plusieurs groupes y ont convergé de divers points de la ville, avant que des manifestants ne revêtent leur gilet jaune une fois sous les fenêtres de l'hôtel de ville.
Sur place, les forces de l'ordre tentent de décrocher les affiches placardées par les #GiletsJaunes sur la mairie du #capitole pic.twitter.com/KW4NDCPFOo
— Actu Toulouse (@actutoulouse) 30 апреля 2019 г.
«C'est une action symbolique pour réclamer plus de justice sociale, plus de démocratie et plus de justice écologique», a expliqué à l'AFP un participant sans vouloir donner son nom.
«Depuis plusieurs semaines on nous interdit la place du Capitole, mais elle appartient à tous les Toulousains ainsi que les lieux publics» a-t-il ajouté.
«La réponse de Macron est pour le moins décevante. En fait il n'y a pas de réponse aux questions soulevées, donc on ne voit pas pourquoi on reculerait», a-t-il ajouté.
SEMAINE JAUNE — Action d'ouverture de la #SemaineJaune avec déploiement de banderoles sur la mairie de #Toulouse devant la place du #Capitole!
— DAL Toulouse 31 🖐🏢 (@DALToulouse31) 30 апреля 2019 г.
Le #DAL31 et de nbx collectifs ont participé à cette action proposée par @yapasdarrange. pic.twitter.com/2ljIhUVatU
Les policiers en poste devant les portes de la mairie les ont fermées, tandis que les manifestants enchaînaient sur un concert improvisé avec guitare électrique, reprenant le tube «Antisocial» des années 80 du groupe Trust.
«Macron, Moudenc, démission», ont aussi crié les manifestants, en visant outre le chef de l'Etat le maire LR de la ville, Jean-Luc Moudenc.
La police n'est pas intervenue dans l'immédiat pour les disperser, les observant depuis une extrémité de la place.
Toulouse est depuis le début du mouvement, un des bastions des Gilets jaunes en province.