Des scientifiques de l'université d'État du Michigan ont découvert que les personnes âgées qui souffrent d'hypoosmie (la diminution de l'odorat) ont plus de risques de mourir dans dix ans que les autres, relate le portail d'information Live Science.
D'après l'étude, les personnes dont les résultats au test étaient mauvais, étaient à 46% plus exposées au risque de mourir dans dix ans, que ceux qui ont réussi ce test. Les chercheurs ont également établi que 28 de ces 46 % pouvaient être expliqués par la maladie de Parkinson, la démence et une brusque perte de poids involontaire, tous capables d'altérer l'odorat tout en réduisant la durée de vie.
Les résultats de la recherche ont également démontré que la diminution de l'olfaction avait été l'indice principal de la mort rapide de personnes en bonne santé. La probabilité d'un décès vers la dixième année de l'expérience augmentait de 62% en comparaison avec les patients dotés d'un bon odorat. Cependant, ce chiffre baissait jusqu'à 30% vers la treizième année.