La nouvelle directive conduira à une systématisation du processus de recueil et d'analyse des informations sur les phénomènes inexplicables, écrit le site d'information Gazeta.ru.
Un représentant de la marine a précisé à la chaîne que les militaires ne parlaient pas des contacts avec d'éventuels extraterrestres, mais que ces dernières années les cas de pénétration dans l'espace aérien américain d'objets volants non identifiés étaient assez fréquents. «La marine et l'armée de l'air des États-Unis enquêtent sur chaque cas pour garantir la sécurité», a-t-il expliqué.
L'interlocuteur de CNN est convaincu que ce nouveau système permettra d'analyser l'ensemble des informations de cette nature.
En effet, ces derniers temps, les informations sur la présence d'ovnis dans le ciel américain se multiplient. Dans la plupart des cas, cela se produit près des bases militaires. Fin 2018, les habitants de l'Ohio ont été confrontés à un phénomène inexplicable, rapportait alors l'Express.
Sur les images captées par un témoin, on apercevait à proximité d'une base militaire de l'État un objet volant triangulaire. L'auteur de la vidéo a expliqué que l'«objet avait survolé les environs au moins trois fois», mais qu'il était difficile de regarder l'engin volant brillant à cause de sa forte luminosité.
En novembre 2018, un autre Américain a filmé des lumières dans le ciel à hauteur du littoral de la Caroline du Nord. Il a publié sa vidéo sur YouTube en supposant qu'il s'agissait d'un ovni. L'homme a déclaré qu'il était en train de pêcher et que vers 21 heures, il aurait remarqué une lumière brillante immobile dans le ciel. Pendant une heure cette dernière a changé d'intensité, et d'autres lumières scintillaient également autour d'elle. A un moment donné cette lumière s'est éteinte pendant une demi-heure, puis s'est rallumée.
«Quand elle est réapparue, elle devenait tantôt plus intense, tantôt plus tamisée, et le nombre de lumières augmentait jusqu'à quatre, mais dans l'ensemble elle ne bougeait pas», a raconté l'auteur de la vidéo.
Un phénomène inexplicable s'est également produit en août 2017 dans le ciel du sud du Nevada, au-dessus d'une base militaire. Les ufologues ont déclaré que des extraterrestres effectuaient en permanence des vols au-dessus de la fameuse Zone 51.
Sur l'enregistrement — qui a suscité des débats — on peut voir un objet étrange de forme aérodynamique survoler un territoire où, selon certaines informations, sont élaborées toutes les armes secrètes et les tout nouveaux appareils volants américains. Sachant que cet ovni supposé ne ressemblait pas à une soucoupe volante «classique» et que durant son vol l'objet n'émettait aucun son.
Le programme d'étude de la menace aérospatiale, impliquant la surveillance des ovnis, n'était pas affiché par le Pentagone. C'est dans son cadre que se déroulaient les études des objets volants dont le mouvement ne s'inscrivait pas dans les lois de la physique. Les spécialistes se penchaient notamment sur un appareil volant ovale pourchassé en 2004 au large de la Californie par deux chasseurs américains F/A-18.
Le projet avait été lancé après la déclaration de Bob Bigelow, fondateur de la compagnie Bigelow Aerospace, qui affirmait que des extraterrestres visitaient notre planète. Il avait réussi à persuader le sénateur démocrate Harry Reid de la nécessité de ce programme. Officiellement, ce dernier a été fermé pour «économie de fonds budgétaires».
En janvier 2016, la CIA a déclassifié des centaines de documents sur les observations d'ovnis à travers le monde, notamment en Allemagne, au Congo belge (colonie qui a existé jusqu'en 1960) et en URSS.
D'après le média The Mirror, ces documents font le bilan des enquêtes de l'agence sur les ovnis jusqu'en 1978. Une grande partie des archives est consacrée aux observations réalisées à la fin des années 1940 et dans les années 1950. Les documents de 1952 contiennent des informations sur des objets volantsremarqués à l'est de l'Allemagne, en Espagne, au nord de l'Afrique et au-dessus des mines d'uranium au Congo belge.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.