Nathalie Loiseau se compare à «une romanichelle», provoquant l’indignation

© AFP 2024 Anne-Christine POUJOULATNathalie Loiseau
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La tête de liste LREM aux européennes s’est de nouveau attirée les critiques pour une expression lâchée en direct sur France Culture: évoquant son arrivée à la tête de l’ENA, Nathalie Loiseau a déclaré y avoir été accueillie comme une «romanichelle». Des propos qui ont suscité l’indignation de certains sur les réseaux sociaux.

La tête de liste LREM aux européennes Nathalie Loiseau a été invitée ce lundi 29 avril à l'émission Les Matins de France Culture pour y discuter, notamment, du sort de l'ENA, qu'Emmanuel Macron souhaite supprimer.

Ayant passé cinq ans à la tête de l'École nationale d'administration, l'ancienne ministre des Affaires européennes s'est exprimée sur l'accueil qui lui avait été réservé au sein de cet établissement, célèbre pour former les hauts fonctionnaires de la République.

«Je sais ce à quoi je me suis heurtée, c'est-à-dire énormément de conservatisme de la haute administration. Disons les choses: je n'ai pas été accueillie avec des fleurs en n'étant pas ancienne élève de l'ENA, femme de moins de 50 ans. J'avais l'impression d'être une romanichelle quand je suis arrivée à la tête de l'ENA», a-t-elle lancé, affirmant néanmoins que «c'était pas grave.»

Le mot «romanichelle», qui est traditionnellement employé de manière péjorative, a immédiatement fait réagir sur les réseaux sociaux.

Le 28 avril, l'ancienne ministre a déclaré être «soulagée» de la possible suppression de l'ENA, qu'elle avait dirigée:

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«Je sais ce que j'ai pu faire pendant cinq ans à essayer de réformer cette école, il y a des choses que j'ai réussies, dont je suis fière, mais je sais aussi les limites auxquelles je me suis heurtée», a-t-elle développé, en déplorant notamment «le manque de diversité» des élèves.

Mme Loiseau a été déjà touchée par une série de polémiques concernant son passé. Mediapart a révélé qu'en 1984, elle figurait sur la liste d'un syndicat étudiant apparenté à l'extrême droite, notamment au Groupe union défense (GUD).

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