La France accusée des 2 côtés des Alpes de réduire l’enseignement de l’italien à l’école

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Des intellectuels français et italiens se sont indignés contre la réforme opérée par le ministre de l’Éducation nationale qui réduit le nombre de postes à l’agrégation externe d’italien. Ils ont signé un appel en faveur de la restauration des postes dans les écoles françaises.

Aux tensions politiques entre l'Italie et la France pourrait s'ajouter la décision d'Emmanuel Macron de réduire de moitié le nombre de places disponibles pour l'enseignement de la langue italienne dans les écoles et les universités, constate la chaîne d'information italienne Tgcom24.

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Cette information intervient quelques jours avant la visite du Président italien Sergio Mattarella à Amboise, ville où est mort en 1519 Léonard de Vinci. Le 2 mai prochain, il y célébrera en compagnie du Président français le 500e anniversaire de la mort du génie italien.

L'enseignement de l'italien en France «risque de se dégrader sérieusement à cause des choix du gouvernement», prévient Jean-Luc Nardone, professeur d'italien à l'université Toulouse-Jean Jaurès et président de la Société des italianistes de l'enseignement supérieur, cité par Tgcom24.

Pour cette raison, de nombreux intellectuels français et italiens, ainsi que des personnalités du monde de l'art et de la culture, ont signé une pétition en ligne en faveur de la restauration des postes d'italien.

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Dans une tribune publiée par Le Monde, un collectif d'universitaires appelle à ce «que l'amitié franco-italienne soit une réalité politique, pour que le nombre de postes aux concours retrouve sa dignité nationale, et pour que l'enseignement de l'italien soit soutenu comme enseignement de spécialité avec des moyens spécifiques».

Leur appel dénonce une «chute sans précédent» du nombre de postes proposés pour l'enseignement de l'italien. La décision s'inscrit dans le cadre d'une réduction générale des effectifs proposée par le gouvernement français dans le domaine de l'éducation. «En deux ans M.Blanquer a divisé par deux le nombre de postes à l'agrégation externe d'italien avec, en 2019, un nombre dérisoire, sinon humiliant, de cinq postes, tandis que le capes passe sous la barre des vingt postes», s'indignent les auteurs de l'appel.

Ses signataires de la pétition soulignent le caractère paradoxal de la décision de l'Élysée dans la mesure où la demande d'étude de l'italien ne diminue pas. Bien au contraire, la demande des jeunes à étudier la langue de Dante dans les universités françaises augmente, affirment les militants.

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