L'entreprise Le Bras Frères qui travaillait sur le chantier de la flèche de la cathédrale de Paris a reconnu et «regretté» mercredi que certains de ses compagnons se soient «affranchis» de l'interdiction de fumer.
«Effectivement, il y a des compagnons qui de temps en temps se sont affranchis de cette interdiction», a déclaré le porte-parole de l'entreprise, Marc Eskenazi.
M.Eskenazi a pourtant assuré qu'il était «hors de question» que cette négligence soit à l'origine de l'incendie.
«C'est exclu […] en aucun cas, un mégot mal éteint peut être à l'origine de l'incendie de Notre-Dame de Paris», a-t-il insisté.
Plus tôt dans la journée, Le Canard enchaîné a révélé que les enquêteurs avaient retrouvé sept mégots sur le site.
«De toute façon, ils sont loin de la flèche alors que ce qui est établi c'est que l'incendie a démarré à l'intérieur de l'édifice», a-t-il argué.
«En aucun cas, ils peuvent être responsables de l'incendie», a précisé le porte-parole.
Un incendie s'est déclaré lundi 15 avril dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le procureur de la République de Paris a indiqué mardi 16 avril que la piste accidentelle était privilégiée. Selon les pompiers, le feu serait «potentiellement lié» aux travaux de rénovation de ce monument historique, le plus visité d'Europe. Le Président Macron a annoncé le 16 avril qu'il voulait que la cathédrale soit rebâtie d'ici cinq ans.