Notre-Dame de Paris ayant été victime d'un incendie dévastateur le 15 avril, son recteur, Monseigneur Patrick Chauvet, a annoncé sur Franceinfo qu'il déposerait une plainte pour «destruction involontaire».
«La cathédrale appartient à l'État. Nous avons à l'intérieur du mobilier, les chaises, la sono, les projecteurs […] Il faudra bien que je dépose une plainte avec l'État pour que les assurances puissent fonctionner et en même temps pour que je sache exactement ce qu'il s'est passé», a-t-il indiqué.
Monseigneur Chauvet a souligné que la plainte serait déposée pour «destruction involontaire parce que je ne pense pas qu'il y ait quelqu'un qui a voulu mettre le feu».
Pour ce qui est des dons, qui ont déjà atteint un milliard d'euros, il a dit ne pas savoir «combien coûteront tous ces travaux», mais que ceux-ci «vont être énormes» et impliquer «un millier de personnes» sur les chantiers.
Il a également évoqué le sort des salariés de la cathédrale qui se sont retrouvés sans travail.
«Il y a aussi mon personnel que je dois faire vivre […] Il faut que je m'en occupe et que je trouve une activité, au moins pour un bon nombre, pour essayer de les faire vivre jusqu'au moment où on pourra rentrer de nouveau dans la cathédrale», a-t-il noté.
Un incendie s'est déclaré lundi 15 avril dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le procureur de la République de Paris a indiqué mardi 16 avril que la piste accidentelle était privilégiée. Selon les pompiers, le feu serait «potentiellement lié» aux travaux de rénovation de ce monument historique, le plus visité d'Europe. Le Président Macron a annoncé le 16 avril qu'il voulait que la cathédrale soit rebâtie d'ici cinq ans.