Jordan Bardella, tête de liste du RN pour les élections européennes, a revendiqué le droit «de s'interroger» sur l'origine de l'incendie de Notre-Dame.
«On a le droit de se poser des questions. Était-ce un accident, était-ce quelque chose de volontaire? Ce sont des questions que je me suis posées. On a appris hier en fin de journée que la piste de l'accidentel était privilégiée, je m'en réjouis. Mais moi je revendique dans notre pays, quand il y a des faits comme cela, de s'interroger», a-t-il exposé dans l'émission Dimanche en politique, sur France 3.
Alors que c'est la théorie d'un accident qui est mise en avant, mais que l'enquête se poursuit, il a affirmé que de telles questions ne devaient pas susciter la condamnation de leur auteur.
«Or, on voit ce glissement très facile avec notamment les incriminations aux fake news. Dès que vous ne partagez pas l'avis de LREM ou de certains journalistes, tout de suite, vous êtes cloué au pilori», a noté Jordan Bardella.
«On n'est pas un responsable politique […] quand on se complaît dans le complotisme.»
Un incendie s'est déclaré lundi 15 avril dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Le procureur de la République de Paris a indiqué mardi 16 avril que la piste accidentelle était privilégiée. Selon les pompiers, le feu serait «potentiellement lié» aux travaux de rénovation de ce monument historique, le plus visité d'Europe. Le Président Macron a annoncé le 16 avril qu'il voulait que la cathédrale soit rebâtie d'ici cinq ans.