Ces non-Européens combattaient aussi parmi les croisés, suggère une étude

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Des scientifiques britanniques ont réussi à établir les codes génétiques de neuf croisés sur 25 trouvés dans un site funéraire près d’un château croisé au Liban. Les résultats montrent que parmi ces chevaliers chrétiens se trouvaient non seulement des Européens mais aussi des hommes avec le bagage génétique du Moyen-Orient, ainsi que mixte.

Non seulement des Européens étaient croisés mais aussi leurs enfants qui sont issus déjà de familles mêlées et des locaux, ont conclu des scientifiques suite à une analyse ADN. Ils ont publié leurs résultats dans le American Journal of Human Genetics.

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Les chercheurs britanniques ont effectué des analyses génétiques des restes de 25 croisés qui ont péri lors d'un siège de la ville de Sidon, dans l'actuel Liban, au cours des années 1200.

Les codes génétiques de neuf d'entre eux ont pu être établis. Ainsi, les scientifiques ont dévoilé que trois étaient Européens, quatre étaient originaires du Moyen-Orient et deux autres possédaient un ADN mixte.

«Nous savons que Richard Cœur de Lion a participé aux croisades, mais nous ne savions pas qui étaient ces simples soldats qui ont pris part à ces "guerres saintes", comment ils vivaient, comment ils sont morts. Et ces restes humains nous ont aidés à trouver la réponse à cette question», a raconté Chris Tyler-Smith, chercheur en génétique au Wellcome Trust Sanger Institute.

Cette découverte sans précédent est considérée par les scientifiques comme révolutionnaire car elle présente l'identité de ces soldats du Christ et leurs interactions avec les populations locales.

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